Mercredi 2 octobre, à l’occasion de l’événement networking de rentrée que le Cluster Maritime Français organisait pour ses membres, le renouvellement de la convention de partenariat a été signé entre Philippe Baptiste, président du CNES, Philippe Berterottière, vice-président du GICAN, et Nathalie Mercier-Perrin présidente exécutive du Cluster Maritime Français.
Cette convention a pour but de renforcer le déploiement et l’intégration des applications et solutions issues du spatial au bénéfice des acteurs du secteur maritime afin de contribuer au développement, à l’amélioration et à la performance de leurs activités dans un esprit d’innovation et de durabilité.
Un partenariat stratégique pour le maritime
Que ce soit en matière de télécommunications, de géolocalisation, de surveillance ou encore de décarbonation, les solutions spatiales jouent un rôle crucial pour les activités maritimes.
En effet, le spatial permet à la navigation maritime de profiter des opérateurs internationaux et de leurs capacités techniques (Starlink, OneWeb, Iris² à venir…). Ces télécommunications sont vitales, que ce soit pour des usages privés ou commerciaux (suivi en temps réel des navires, pilotage à distance, maintenance prédictive, communication avec les centres à terre…) notamment dans le cadre de l’évolution du routage intelligent et grâce à la fourniture de données d’observation de la Terre (vents, vagues, courants) en temps quasi réel. A ce titre, le spatial contribue aussi à l’objectif de décarbonation du transport maritime par l’optimisation des routes et des consommations énergétiques associées.
Ayant un impact important quant à la décarbonation et au routage, les solutions spatiales jouent aussi un rôle sur le développement de la mobilité autonome dans le secteur maritime, la géolocalisation satellitaire étant par ailleurs indispensable pour la mise en œuvre des drones de surface et des futurs navires sans équipage.
Les technologies spatiales contribuent aussi à l’optimisation des énergies marines renouvelables en aidant à cartographier les vents et les courants marins pour la mise en place des parcs éoliens en mer et des autres EMR.
Le spatial participe aussi largement à la surveillance des infrastructures littorales (tels que les ports), notamment pour tenir des évolutions de la pression anthropique, à la détection des activités illicites (trafics, pêche INN), à la sécurisation des signaux AIS permettant une optimisation de la surveillance maritime globale et renforçant la sécurité et la gestion des activités maritimes.
Les satellites favorisent enfin la caractérisation et la surveillance des écosystèmes côtiers et notamment l’évolution de leur santé grâce à des cartographies précises. Dans ce cadre, le spatial permet la surveillance globale de la bande côtière, et des impacts du dérèglement climatique sur cette dernière.
Il s’agit du renouvellement d’un partenariat précédemment mis en place entre les trois organisations pour une durée de trois ans.
Un cocktail qui rassemble nos membres
Nous avons eu la joie de retrouver plus de 100 personnes parmi nos membres suite à cette signature, lors d’un cocktail networking se tenant à l’Atelier du France, où nous étions accueillis par Didier Spade, président du Paris Yacht Marina. Ce dernier nous a présenté le 4e bateau de leur flotte 100% électrique : le Black Pearl.